L'atelier en boîte
Objet
Masmonteil, Olivier. Artiste
L'art doit être une ouverture sur le monde, et la pandémie de Covid-19 a d’autant plus souligné cette nécessité. Pour cette raison, L’artiste peintre Olivier Masmonteil a fédéré autour du projet « L’atelier-en-boîte » dix artistes, invités à imaginer une boîte dévoilant leur atelier. Diane Benoit Du Rey, Katia Bourdarel, Thierry Carrier, Sylvain Ciavaldini, Gael Davrinche, Richard Di Rosa, Nicolas Marciano, Olivier Masmonteil, Françoise Petrovitch et Lionel Sabatté ont ainsi rassemblé œuvres originales et objets fétiches. Une invitation à plonger dans l’univers de l’atelier d’artiste. En référence à la « Boîte-en-valise » de Marcel Duchamp, l’« atelier-en-boîte » est un condensé du travail de chaque artiste et un résumé de son atelier. Dessins, aquarelles, céramiques, carnets de croquis, pinceaux, livres mais aussi tatouages, biscuits, calendriers, maisons pliables à monter, puzzles, poussière du métro… : chaque boîte nous invite à nous plonger dans l’univers d’un artiste. (Source : https://www.dezarts.fr/Actualites/Archives/167)
Ici, l’atelier en boîte d’Olivier Masmonteil se compose d’un print numéroté signé, d’une mouche de pêche, d’un carnet de note papillon édition Derrière la salle de bain, Le nuage comment le préparer édition, d’une céramique série nuage, d’un badge de la série « Les baigneuses », d’un tote bag OM, et d’un pinceau de l'atelier.
- Technique
- Objet
- Description
- Print ; mouche de pêche ; carnet de note ; céramique ; badge ; tote bag ; pinceau
- Date d'entrée dans la collection
- 2021
- Droits à l'image
- © ADAGP Paris
- Note sur l'artiste
- Adolescent, Olivier Masmonteil intègre l’académie des Beaux-Arts de Brive-la-Gaillarde. Il y suit les cours de Jacques Gabriel Chevalier, maître plus que professeur. Copies de plâtres ou de tableaux et études documentaires rythment ses journées. Il y apprend de nombreuses techniques dessinées (crayon, fusain) et picturales (gouache, aquarelle, peinture à l’huile). En parallèle, Olivier Masmonteil découvre les œuvres d’Olivier Debré, Jean Fautrier ou encore Antoni Tapiès. Il passe l’été en Corrèze où, tels les impressionnistes, il s’initie à la peinture en extérieur. Les sapins, la lande de bruyère, le plateau de Millevaches imprègnent le peintre en devenir. Cet univers mental est complété par les panoramas de ses vacances : champs de blés nus à l’horizon lointain de la Marne de ses grands-parents ou paysages méditerranéens de la Seyne-sur-mer qu’il associe aux décors des mythes grecs. Il conserve de cette période d’apprentissage un tableau fétiche qui l’a suivi tout au long de sa vie et qui est, aujourd’hui encore, accroché au mur de son atelier. En 1996, il entre aux Beaux-Arts de Bordeaux où son envie de peinture figurative rencontre l’opposition d’une partie de ses professeurs qui prône, comme beaucoup alors, la mort de cette dernière. Loin de le faire renoncer, ces confrontations vont le pousser à s’interroger sur l’origine de cette controverse. Il remonte l’histoire de l’art à la recherche de la première apparition de la question et découvre que ce débat est loin d’être contemporain. De Pline l’ancien à Raphaël, la mort de la peinture a été déclarée à de nombreuses reprises. Cependant, à chaque fois, elle résiste et se transforme, tirant de ces querelles les germes de son renouveau. Commence alors pour le jeune artiste une exploration de l’histoire de l’art, il fréquente les bibliothèques à la découverte des peintres anciens et contemporains. En parallèle, il s’inspire des œuvres de Gérard Gasiorowski ou Markus Lüpertz et construit sa mythologie personnelle. Celle-ci s’élabore autour de trois sujets qui ne le quitteront plus : le paysage, l’histoire de l’art et le fantasme de l’horizon, du voyage. (Source : https://www.oliviermasmonteil.com/biographie/)