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Paysage au Colosse Éléphant et à la petite sculpture Serment : série "Les Mondes Flottants" / Émilie Losch
Dessin
Le « Paysage au Colosse Eléphant et à la petite sculpture Serment » a été réalisé en 2019. Il fait partie de la série des « Mondes flottants », conçue comme un ensemble de paysages qui combinent constructions inventives, éléments architecturaux plus classiques et éléments inspirés des registres végétaux, animaux et géologiques. Émilie Losch crée ainsi des univers qui empruntent à la nature des représentations, des formes, pour former une esthétique urbaine hybride et poétique.
Le « Paysage au Colosse Eléphant et à la petite sculpture Serment » présente ainsi un ensemble de structures marquées par une forte rigueur géométriques, qui figurent une fusion des registres de la construction humaine et de la nature. Le titre, descriptif, permet au spectateur d’identifier les différentes éléments constituant ce paysage, dont au centre de l’œuvre, le fameux « Colosse Éléphant », dont on devine une patte.
Au cours de ses études artistiques, Émilie Losch se confronte à plusieurs techniques : au-delà de la peinture et de la photographie, l’artiste développe une pratique polyvalente et transversale autour de l’objet, explorant les frontières de l’art, de l’architecture et du design. Au travers de son œuvre, elle cherche ainsi à questionner le regard, le rapport du spectateur à l’espace qui l’entoure. Le travail d’Émilie Losch doit ainsi être compris comme un travail de recherche autour de la construction : elle s’intéresse à la manière dont les choses s’articulent, s’agencent, fonctionnent entre elles, en appuyant sur une dimension mathématique, à la fois pour son potentiel esthétique et pour le rôle qu’elle joue dans notre compréhension des sujets. L’artiste joue avec la matière et l’espace, tout en prenant soin d’intégrer à ses œuvres des éléments organiques (cellules, plantes, ossatures, atomes…), qui traduisent son intérêt pour le vivant dans son ensemble. Ses constructions prennent donc une forme hybride, entre urbanisme issu de la production humaine et nature. L’artiste présente ainsi son œuvre comme des « actes d’images conçus comme autant d’expériences poétiques entremêlant micro et macro, sérialité et unicité. » (Sources : https://reseau-dda.org/fr/artists/emilie-losch ; Atelier des Arques )